Prenez soin de vous et de vos paroles.


Un nouvel article d'Anne Braems :

La chasse aux croyances et aux mythes!

Pas d'exercices aujourd'hui à partager avec vous mais je vais vous parler d'un sujet qui me tient particulièrement à coeur... Des "Fais un effort!" ," Tu es feignant", "On est doué ou on ne l'est pas." et j'en passe....ça vous parle?? ça vous dit quelque chose ça??? ouhhhh que moi OUI!

On a rien sans rien...
Pour peu que l'on ait connu un système éducatif à la dure, et même sans l'avoir vécu, nous baignons dans une tradition Judéo-chrétienne à la belge qui repose sur la souffrance, la culpabilité, le devoir. Rappelons que le mot travail vient de tripalium, objet de torture du Moyen-âge. Dingue non? 

Ce discours éducatif semble daté, mais il persiste encore des croyance du genre: "on a rien sans rien" "si on réussit sans effort cela n'a pas de valeur" etc...Il suffit de tendre l'oreille.

Et bien, même si cela semble évident, ce discours n'est rien qu'une croyance qui n'a de valeur que parce que nous y croyons. Elémentaire mon cher Watson! En effet, les connaissances neurophysiologiques démontrent clairement que le message délivré va conditionner la manière dont nous percevons le monde et notre rapport au travail. Si je crois qu'il faut souffrir pour apprendre, il y a de fortes chances que je m'enferme (ou que j'enferme mon enfant) dans un schéma dans lequel les apprentissages seront longs et difficiles.
Il y a une étude sur l'effet Pygmalion (source Wikipédia)  A lire les amis!! ;-)
En résumé, cette expérience démontre que les performances d'un élève sont directement liées aux attentes de l'adulte sur cet élève et au regard qu'il va porter dès lors sur lui.

Si, par contre, je pense que l'apprentissage est un processus naturel de développement dans lequel l'on passe par des étapes d'essai, d'erreur, de blocage et d'ajustement,( comme quand un bébé apprend à marcher..on ne se dit pas:" oh lalala ça va être très durrrr...il ne va jamais y arriver le pauf'petit !!!", les obstacles seront abordés beaucoup plus sereinement, étape par étape. Et cette évolution va (il faut le savoir) jusqu'à la fin du développement neurophysiologique de l'enfant (environ 20 ans), parfois 45 ans pour les hommes! ;-) 

En conclusion:

Il est clair quel e monde d'aujourd'hui est devenu difficile. Mais doit- on néanmoins, habituer les enfants très tôt à souffrir et à leur faire porter une pression dont les conséquence seront du mauvais stress et une perte de confiance en eux? 
Ou doit- on, au contraire, se dire que pour être préparer à affronter plus tard des épreuves difficiles, il vaut mieux les avoir outillés, avoir renforcé leur estime d'eux- mêmes et la confiance en leurs capacités pour les aider à devenir des adultes mieux armés et responsables de leur bien-être?

Prenez soin de vous et de vos paroles! ;-)
 

Anne Braems, praticienne en sophrologue caycédienne et pédagogue curieuse en "art de vie" car mère de trois enfants, j'ai ce désir profond d' apporter un nouveau regard sur les possibilités d'aider les enfants et les plus grands, de les encourager dans de nombreux cas de la vie quotidienne et à exister.
 
Vous souhaitez contacter Anne Braems : annebraems@gmail.com
 
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Pour Zelles Ô Féminin
Christelle Vanwarbeck
Créatrice et Rédactrice

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