Il y a des jours où vraiment toute votre bonne volonté à dire oui aux pensées positives est épuisée.


C’est fini, vous ne pouvez plus, les batteries sont vides. Mais malgré votre découragement, il y a une instance assez autoritaire en vous qui vous chuchote des choses comme « mais regarde tout ce qui va bien dans ta vie, regarde le verre à moitié plein, tu ne devrais pas te laisser aller aux pensées négatives, pense aux vrais pauvres qui ont vraiment, eux, des raisons de se plaindre »…
Donc au fond, vous êtes totalement découragé mais vous avez appris que vous pouvez vous en sortir en travaillant durement dans l’usine de fabrication des pensées positives. Oui, bien sûr j’adhère au développement d’un regard positif sur la vie, c’est un des principes sur lequel repose ma pratique. Ceci dit, ce à quoi je n’adhère pas, c’est le forcing auquel nous pouvons nous soumettre parfois par désir de perfection. Etre positif ne veut pas dire rejeter ce qui crie en nous. Ça, ça s’appelle « se faire mal » et c’est loin d’être positif !

Si vous êtes découragé c’est, pensez-vous, qu’il y a une raison à l’extérieur, quelque chose que voudriez et qui n’est pas là. Un travail, un amour, la santé, une aisance financière…
Et si j’emploie le terme « découragement », c’est que vous avez TOUT essayé pour obtenir ce que vous désirez : loi d’attraction, actions concrètes, etc. Vous avez déployé une énergie exemplaire pour obtenir ce que vous voulez. Mais rien, l’univers reste sourd… 

Bien sûr, le problème n’est pas à l’extérieur, vous commencez à comprendre que le fait de ne pas obtenir ce que vous voulez n’est pas vraiment le problème. Le problème, c’est plutôt l’émotion que cela génère et les jugements qui apparaissent. C’est aussi votre refus de ce qui est là devant vos yeux et que vous ne pouvez pas changer là, dans l’instant. Vous avez donc déjà une information.
Mais cette compréhension ne suffit pas, c’est juste une étape.
L’étape suivante est d’épouser totalement votre découragement, vous allez lui dire « oui » parce que vous y avez droit… Vous allez vous fondre en lui jusqu’à vous dissoudre…
Vous savez quoi ? Même si je me passionne pour certaines pratiques de mieux-être, le découragement, ça m’arrive aussi. Dans ce cas, et bien, je m’offre une journée de droit total au découragement et je lance à l’univers mon cri de désespoir : « Fais de moi ce que tu veux, que ta volonté sois faite… ».

En faisant cela,
Premièrement, je me suis écoutée.
Deuxièmement, je me suis donné une bonne dose de compassion et de tendresse.
Troisièmement, je commence à lâcher prise sur ce que je voudrais que la réalité soit.
Autrement dit, je commence à dire « oui » à ce qui est.

Que se passe-t-il alors ?
Vous vous détendez et parfois, une petite vibration joyeuse s’invite timidement. Vous regardez autour de vous et quelque chose de beau retient votre attention… La vie est tellement intelligente quand elle cherche à vous toucher. Le reflet de votre acceptation, de votre amour pour ce qu’elle est, même dans l’épreuve, va passer par la voix d’un enfant, une pitrerie d’un animal de compagnie ou par une chose toute simple qui ose révéler sa beauté car elle est encouragée par la lumière du regard que vous posez sur elle. Peut être est-ce tout bêtement par vous-même que vous allez être touchés et vous allez éclater de rire !
Et cette vibration grandit et avec elle grandit la confiance qu’il y a quelque chose de plus grand que vous qui prend soin…
Peut être aussi, des réponses apparaissent, des solutions, des idées géniales.
C’est normal, vous vous êtes donné totalement à votre conscience supérieure, votre intelligence du cœur…
La vibration positive revient et cette fois vous allez la suivre, mais pas au prix d’une partie de vous-même que vous auriez rejetée. Vous serez peut être même tenté de remercier cette expérience pour ce qu’elle vous a apporté de sagesse…
Et vous savez tout comme moi, combien est grand le pouvoir de la gratitude…

Perles de Conscience, Catherine Pirard 
Zelles Ô Féminin, 

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