La femme et les jeux vidéos. Assassin’s Creed Liberation : l’héroïne de l’histoire.


 
Aujourd’hui, Laetitia vous emmène dans un univers qui nous est plus proche, dans des contrées que nous connaissons, mais à des époques que nous n’avons pas vécues. Nous les connaissons par nos livres d’histoire et nous savons que ces évènements ont existé. Quoique, pas tous…


En 2007, Ubisoft lançait sur trois consoles une bombe à retardement que tout le monde a vite fait de s’arracher grâce à une bande annonce plus qu’efficace. « Assassin’s Creed », ou en français « Le crédo de l’assassin », s’écoule à 11 millions d’exemplaires et obtient la très bonne note de 18/20 sur les sites spécialisés en jeux vidéo. Mais quelle est la raison de ce succès ?

 
 
Tout simplement une trame icroyable qui vous plonge dans la lutte séculaire existant entre un groupe d’Assassins et les Templiers. Vous incarnez d’abord le personnage de Desmond, jeune homme de l’époque contemporaine, capturé par des hommes de main d’une multinationale appelée Abstergo. Leur but est de « raccorder » Desmond à une machine appelée l’Animus afin d’explorer sa mémoire génétique et faire revivre les souvenirs de ses ancêtres, et récupérer les 28 fragments d’une relique appelée « la Pomme d’Eden ». Dans ce premier opus, vous vous mettez donc dans la peau d’Altaïr, le plus lointain de ses parents, Assassin déchu qui tente de racheter sa place auprès de son ordre car il n’a pas respecté leur fameux crédo. Sa mission : tuer neuf hommes importants pour son chef.

Il y a, à l’heure actuelle, neuf jeux issus de la franchise à succès d’Ubisoft, et un dixième prévu pour une date qui nous est encore obscure et qui semblera se dérouler dans l’Angleterre victorienne.

Au fil de ces opus, le joueur peut incarner des héros masculins d’époques et de nationalités différentes : Ezio Auditore da Firenze lors de la Renaissance italienne (Assassin’s Creed II, Brotherhood et Revelation), Connor Kenway – de son vrai nom Ratohnhaké:ton – né de l’union secrète d’un Templier britannique et d’une Mohawk et qui vivra la Guerre d’Indépendance des Etats-Unis (Assassin’s Creed III), Edward Kenway qui est un pirate britannique et grand-père de Connor (Assassin’s Creed IV : Black Flag), et enfin Arno Dorian qui vit la Révolution française avec trois de ses compagnons assassins (Assassin’s Creed V : Unity).
Ces cinq volets sont à chaque fois complétés par des sous-volets, dont un plus spécial que les autres. Car cette fois-ci, l’acteur pour la liberté ne sera pas un homme, mais bien une jeune femme nommée Aveline. Et c’est à elle que nous allons bien sûr nous intéresser !


 
 
 
Aveline de Granpré est issue du sous-volet « Liberation » qui complète le troisième opus de la saga « Assassin’s Creed ». C’est en 2012 que le jeu fait d’abord son apparition sur les consoles portables, puis en janvier 2014 sur les consoles de salon et ordinateurs en version HD. L’héroïne franco-africaine vit à la Nouvelle-Orléans et naît d’une union moins secrète que celle qui a fait naître Connor: celle d’une esclave africaine et d’un riche commerçant français. Elle va se battre corps et âme pour un autre fait historique tout à fait réel qui est la domination hispanique sur la Louisiane, mais surtout pour la libération des siens encore soumis à la tyrannie et l’esclavage. Aveline décide de rejoindre les Assassins en 1759 et donnera de toute sa force pour repousser les Espagnols en éliminant assez silencieusement ses grands dirigeants. Armée des traditionnelles lames secrètes dont les joueurs raffolent depuis le premier opus, elle ajoute à son attirail une machette, une sarbacane grâce à laquelle elle peut envoyer des fléchettes empoisonnées et des pistolets de duel.

 
 
Le deuxième atout de notre héroïne est qu’elle peut revêtir trois apparences différentes, contrairement aux autres personnages masculins qui, eux, devaient se contenter pendant toute la longueur du jeu de leur tenue d’assassin. Elle peut elle aussi garder sa tenue de tueuse, mais aussi devenir une élégante dame pour séduire les gardes, ou s’habiller comme une esclave afin de se dissimuler dans la foule de la Nouvelle-Orléans. Ainsi, les studios d’Ubisoft ont bien marqué que les femmes avaient plus de ruse que les hommes ! ;)

Et même si notre personnage principal est une femme, les mouvements durant les combats, les déplacements ou les phases d’ascension des bâtiments et autres structures (une des grandes spécificités du jeu étant que l’entièreté des décors peut être escaladée) sont tout à fait similaires à ceux des personnages masculins, donc aucun sexisme n’aura été retenu pour ce brillant opus.


Une fois de plus, les jeux vidéo montrent à quel point la gente féminine n’est pas ce que la plupart pense être. Aveline est une femme d’action et pleine de détermination, comme nous le montrait déjà Lara Croft quand il n’y avait qu’elle sur le devant de la scène, et elle fera tout pour sauver non pas seulement sa vie, mais celle d’un tout un peuple qui attend de renaître.
 
BANDE ANNONCE ASSASSIN’S CREED : LIBERATION HD

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Par Laetitia Lombardo
Chroniqueuse partenaire
Himegimicake, the kawaii gamer girl


(
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Pour Zelles Ô Féminin

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