A la base de tout comportement, il y une intention positive. Présupposé 4.
Un nouvel article de Marie Lambillotte.
Présupposé 4 : A la base de tout comportement, il y a une intention positive.
L’actualité est parfois atroce et dépasse tous les films
d’horreur. Elle croise aussi parfois, je ne crois pas au hasard, certains
moments d’une vie. Aujourd’hui, c’est le cas pour moi. Touchée parce que
Wolinski a fait ma jeunesse et parce que je suis collaboratrice de presse, amoureuse
de liberté, de mots et de la vie tout simplement, ce post PNL acquiert une
lumière toute particulière. Le présupposé d’aujourd’hui est un des plus
compliqués à comprendre. Et tout ça, parce qu’à la base, il parait d’une
simplicité déconcertante. Et en ce moment si grave, il est d’une importance
capitale. En fait, il va nous emmener dans le fond de l’être humain… et comme
chacun d’entre nous a une réalité différente, la complexité n’est pas loin.
A la base de tout comportement, il y a une intention positive…
Vous avez bien lu ! À la base de TOUT comportement, il
y a une intention. Heu oui je veux bien l’entendre mais vraiment tous les
comportements ? Et à quoi ça m’avance de savoir ça ?
Oui vraiment tous, même les pires ! Mais
attention ! Le savoir, le comprendre ne vaut EN AUCUN CAS le cautionner.
Ce n’est pas parce qu’on cherche l’intention positive qu’on va trouver son
expression bonne et acceptable. L’actualité, ce soir, me donne l’occasion de
regarder celui qui nous fait face, qui nous fait peur, voire qui nous
terrorise. Comment croire que ces êtres déshumanisés qui ont tué de sang-froid
peuvent agir avec une intention positive ? Jamais je crois, je ne pourrais
oublier, peut-être même ne jamais pardonner mais la PNL est là pour m’aider à
comprendre. Comprendre que nous ne sommes pas forcement responsable de ce qui
arrive, admettre que chaque être a le droit de s’exprimer mais que,
malheureusement, c’est la mise en œuvre, le choix du comportement, de l’acte
qui, ici, est déviant.
Chaque acte que nous posons, positif ou négatif est mû par
un besoin que nous devons combler. Besoin d’aider, besoin de paraître, besoin
d’exister. Mais aussi, besoin de se rassurer, d’appartenir à un groupe, à une
cause. Ces jeunes tueurs, déboussolés, ont perdu le sens des valeurs de notre
société en en embrasant d’autres faites de violence, de haine… mais l’intention
positive dans tout ça ? Peut-être un besoin de reconnaissance tout
simplement. L’ego humain est parfois complexe. Leur but est d’appartenir à un
groupe, de devenir des héros, des martyrs… Nous avons choisi les mots et les
crayons pour exprimer ce qui nous dérange. Eux ont choisi les armes et le sang.
Et ça je ne le cautionnerais jamais. Pauvres hommes, pauvres jeunes qui abîment
l’essence même de l’humanité. Ils sont à plaindre parce que, le choix de l’acte
étant tellement en dehors de toute humanité, leur besoin profond ne sera jamais
satisfait. Alors pour clôturer et répondre à la question citée plus haut
« à quoi ça m’avance moi de savoir ça ? » je répondrais que ce
présupposé permet de ne pas culpabiliser, de ne pas généraliser. Ce n’est pas
l’accueil en Europe des musulmans qui est à remettre en cause, nous pouvons
plutôt être fier de pouvoir offrir et partager notre liberté ; c’est aussi
pouvoir continuer à regarder l’autre de manière positive. Les actes atroces de
ce mercredi ne sont que le résultat d’un choix personnel de deux ou plusieurs
personnes, et c’est surtout une façon d’expliquer à nos enfants qu’il y a des
moyens très positifs pour combler nos besoins et que c’est ceux-là qu’il faut
privilégier sans aucune alternative. Tuer, blessé n’a jamais apporté la
sérénité, à qui que ce soit.
Marie Lambillotte
L'essence des mots
Ateliers d'écriture
Pour Zelles Ô Féminin
Christelle Vanwarbeck
Créatrice et Rédactrice
Commentaires
Enregistrer un commentaire