"Je complique tout, mais je veux m'en sortir ! "
Un nouvel article Bien Etre de Monsieur Pascal Dethier, Coach Bien-être et développement personnel et concepteur du salon Planète Zen (www.planete-zen.org) qui nous a permis de partir à la découverte des méthodes du mieux vivre, des médecines douces alliant techniques actuelles et pratiques ancestrales pour réconcilier le corps et l'esprit, des soins et produits bio ou naturels.
Il y a les personnes qui, par nature, évitent les difficultés en cherchant
le chemin le plus simple et puis il y a ceux qui compliquent tout.
Par exemple: Alain reçoit un message de son épouse quelques minutes avant
la fin de sa journée de travail. Sa visite médicale s'éternise, résultat, elle
ne saura pas aller rechercher leur fille à l'école. Et voici comment Alain
se pourrit la journée en imaginant tout un scénario: " Il faut que
j'appelle le garagiste pour prévenir que j'aurai un peu de retard avec ce
détour, enfin un peu, si je trouve de la place devant l'école. Ce qui ne va pas
être chose simple avec si peu de marge de manœuvre. Je vais sonner à Céline
pour qu'elle m'attende au coin de la rue, comme ça, j'évite les files devant
l'école. Donc pas besoin de sonner au garage, enfin, si, par mesure de
sécurité. " Et encore, c'est résumé !
Ce comportement de passer à la loupe le moindre détail de chaque évènement
devient vite une prison pour la personne qui tente, ainsi, d'éviter de perdre
le contrôle de la situation. Evidement, cette conduite provoque anxiété, stress
et pression qui deviennent parfois trop lourd à porter (ou supporter).
Quelques pistes pour tenter de comprendre d'où vient ce comportement.
Victime du "Sois parfait". Conditionné
par ce mot d'ordre dès le plus jeune âge, il nous arrive de déformer cet
apprentissage en maniaquerie. Afin d'éviter les problèmes et les situations
d'échec, nous tentons de tout contrôler, de penser à chaque détail pour
envisager chaque cas et opter au final pour la meilleure opportunité.
Tout maîtriser. Sous des faux airs de personne mal
organisée se cache, au contraire, un pro de la maîtrise. Chaque situation est
analysée, décortiquée sous tous ses aspects afin de ne laisser aucune
place au hasard. Le but est de ne jamais se retrouver face à l'imprévu. Mais
cette analyse est stressante et épuisante.
Eviter la "fin". Tout
compliquer est une bonne méthode pour brasser beaucoup d'air en veillant
toutefois à reporter l'échéance finale. La plupart des psychanalystes
s'entendent sur l'origine de ce comportement dans la plus jeune enfance, lors
d'une séparation fusionnelle mère/enfant mal vécue. Un évènement comme le
départ à l'école, le sevrage maternel, la mise à la crèche peut être perçu
comme un déchirement, la peur de la fin (de ne plus voir sa mère). Cela marque
l'enfant qui, à l'âge adulte, risque de développer des comportements anxiogènes
pour éviter toute fin.
Rester "l'enfant Roi". Quand
nous sommes face à une éducation avec peu de limites, nous pouvons vite prendre
l'habitude d'obtenir facilement et rapidement ce que nous voulons. Les
personnes issues de "l'enfant Roi" peuvent devenir des adultes
capricieux et/ou qui s'embourbent dans les difficultés de la vie.
Quelques pistes pour évoluer.
Réapprendre à gérer son temps. A
force de tenir compte de chaque pièce du puzzle, vous finissez par tout
mélanger. Organiser, c'est aussi faire des choix. Vous pouvez commencer par
faire le tri entre le nécessaire et le superflu. Une fois quelques tâches ou
impératifs éliminés, vérifiez l'urgence et l'importance de ceux restants.
Gardez quelques disponibilités pour prendre soin de vous. Vous remarquerez,
sans doute, que la vie est plus agréable quand on se débarrasse des charges
inutiles.
Les détails reste du détail. Comprenez
qu'à force de vouloir maîtriser chaque détail, vous vous y perdez. Il vous est
possible d'arrêter, purement et simplement, de retarder l'objectif final en
vous débarrassant des détails. Allez donc à l'essentiel !
Stop au film. Une simple invitation à un anniversaire peut
faire perdre la tête à certaines personnes. "Comment vais-je m'habiller ?
Et qui sera là ? Parce que si X est là, il faut que je la joue séduisante ....
mince alors, ça veut dire que si X vient Y ne sera pas invitée .... et moi qui
me réjouissait de la revoir"
Si on ne vous arrête pas, vous finirez par vous rendre compte que votre
raisonnement va un peu loin et vous maintient dans un stress permanent. Le
mouvement de Pleine Conscience pourrait vous aider à relativiser. Vous pouvez
aussi placer des post-il chez vous, avec des messages positifs comme: "Je
profite de l'instant, ici et maintenant".
Déstressez-vous. Si vous voulez éviter le cercle vicieux de la
fatigue chronique qui conduit directement au burn-out, à la dépression et à
l'épuisement, apprenez à vous détendre. Il existe de nombreuses techniques:
sophrologie, yoga, méditation, relaxation par la respiration, hypnose. C'est à
vous de trouver celle qui vous conviendra. Vous pouvez vous fixer un minimum de
temps par semaine à vous accorder et surtout, ne dérogez pas à ce planning.
Oser en parler avec l'entourage. Les
mots cool, zen, lâcher-prise, vous donnent de l'urticaire ? Plutôt que de
ruminer ou de vous énerver, expliquez votre comportement à votre entourage. Ils
n'imaginent certainement pas que pour un perfectionniste comme vous, une
personne cool puisse paraître fainéante. Proposez-leur de vous donner des
pistes qui vous permettent de voir les choses autrement au lieu de vous
rappeler sans cesse votre soucis du détail. Vous pouvez aussi leur demander de
vous proposer des sorties "un peu imprévues" pour vous distraire,
passer un agréablement moment tout en ayant rien à organiser, planifier ou
contrôler.
Méditer pour apprendre à accepter
l'incertitude. S'abandonner à une certaine forme
d'incertitude ne signifie pas qu'on ne fait plus fonctionner son cerveau. Au
contraire ! Si le cerveau gauche est le roi de l'organisation, du concret, de
la méthode, l'utiliser en prédominance nous enferme parfois dans des
comportements proches du perfectionnisme (surtout si on cumule avec une
prédominance cerveau cortical). Encore une fois, l'harmonie se trouve dans
l'équilibre, dans l'unicité alors laissez votre cerveau droit vous guider. Il
est le royaume de votre intuition, de votre créativité, du non-verbal, de la
communication, de la sensualité. Apprenez à entendre les signes, à voir les
messages qu'il vous envois, vous ressentirez alors un bien-être absolu, un
sentiment d'être juste à votre place, avec les bons comportements. Si la
cohérence est un fil d'Ariane, l'incertitude est le labyrinthe dans lequel vous
circulez librement. Explorez chaque chemin, vous finirez par trouver celui qui
vous mène vers la sortie de stress, des problèmes répétitifs et du besoin de
tout vouloir contrôler. Osez vivre qui vous êtes et vous ressentirez une
liberté totale qui rayonnera.
Par Pascal Dethier
concepteur du salon Planète Zen
www.planete-zen.org
18 - 19 octobre : Tour et Taxis à Bxls
Dernier w-end de février : Palais des Congrès à Liège
Pour Zelles Ô Féminin
Christelle Vanwarbeck
Créatrice et rédactrice
zellesofeminin@gmail.com
Zelles décline toute responsabilité quant au texte et photos des chroniqueuses/eurs
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