Nouvelle histoire de Marylise Grand'ry pour les plus petits...

Il était une fois
« Mon ami Bonbon »


C’est par un beau jour de printemps,
Que mon meilleur ami est né.
Tout le village était présent
Pour l’entendre pousser
Ses premiers cris de dragon.

Comme ses parents
N’étaient pas présents,
Les habitants de la région
Décidèrent de l’élever
Et de l’appeler
BONBON !

Bonbon ?
En voilà un drôle de nom.
Pourtant, en le regardant,
Ça lui allait comme un gant.
Il était rond comme un ballon.
Il sentait bon le macaron.
Il portait un joli nœud papillon
Et il adorait les gâteaux au citron.

Avec les années, notre gentil Bonbon
Devint un magnifique dragon
Qui n’avait rien de repoussant,
Ni de très effrayant.
Et c’était bien ça, son malheur ;
Il ne faisait pas peur.

En temps normal, les dragons
Sont des êtres méchants,
Effrayants, écœurants.
Ils brûlent les maisons,
Détruisent tout autour d’eux,
Font de nombreux malheureux.
Ils aiment faire des frayeurs,
Aux tout-petits enfants
Qui hurlent de peur
En les voyants.

Ce n’était pas le cas de notre Bonbon
Qui ne pensait qu’à jouer,
Avec son gros ballon tout rond.

        Notre gentil dragonnet,
Avec son joli bonnet,
Etait bien malheureux
Devant ses congénères tout calleux,
Qui ne pensaient qu’à l’ennuyer.

Un jour, exaspérés,
Par ces combats constants,
Les villageois se réunirent
Afin de faire fuir,
Ces vilains méchants.

Un périlleux et terrible plan
Se mit en place pour sauver
Notre ami Bonbon.

Sur-le-champ, tous les paysans
Se mirent à danser et à chanter,

Attirants ainsi, les dragons
Cachés dans les vallons.

Subtilement, ils les attirèrent
Vers la grotte de la sorcière.
Ils y déposèrent de la nourriture
Pour attirer ces ignobles animaux
Puis, repartirent à vive allure,
Avant l’arrivée de la méchante Margaux.

Quand celle-ci revint de sa promenade,
Elle en renversa toute sa marmelade,
En voyant la famille des dragons
Piétiner et détruire sa jolie maison.

Furieuse, elle leva sa baguette magique
Et prononça ces mots fous :
« Houpida, Houpidou
Je vous fais bhouououou ! »

Au même instant,
Les êtres maléfiques
Disparurent dans un vent tournoyant
Et dans un orage effrayant.

Depuis ce jour, plus un seul habitant
N’entendit parler d’eux.
Les villageois reconstruisirent leurs maisons.
Ils ne connurent plus que des jours heureux,
Avec Bonbon qui mettait parfois le feu
Quand il perdait la raison,
Devant une bonne tarte au citron.
   
                                                                                                                                     Grand'ry Marylise


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