Mon enfant ne veut pas petit déjeuner !!! Que faire ???

Si, en moyenne, 87% des enfants prennent un petit déjeuner chaque jour, seuls 59% des adolescents en prennent un.
Et peu sont réellement complets, autrement dit contiennent les 4 composantes du petit déjeuner - voir article Votre petit-déjeuner est-il équilibré ? 
On sait pourtant que bien manger à ce repas est indispensable car après le jeûne de la nuit, le petit déjeuner apporte à l’organisme l’énergie et les nutriments dont il a besoin pour tenir jusqu’au repas de midi.
Voici quelques pistes afin que votre enfant parte à l’école le ventre plein… (jusque 6 ans)


"Notons que nombreuses études le prouvent, le lait de vache est nocif pour la santé. La nouvelle diététique supprime ou restreint très fort tous les produits laitiers. Ils provoquent allergies, prise de poids, troubles digestifs, problèmes de peau et même cancer... Chacun sa tolérance, effectivement mais il vaut mieux réduire un maximum et garder le morceau de fromage comme friandise. "Le battage autour du lait et des laitages est le fruit des campagnes marketing très efficaces de l'industrie laitière. En réalité, nous n'avons absolument pas besoin de lait"Professeur Walter Willett (Ecole de santé publique de Harvard). A lire "Vivons sans lait pour vivre mieux. Pourquoi et comment" de Natacha Duhaut et aussi "l'alimentation ou la troisième médecine" du Dr Seignalet." Carine Fadeur


Profitons de sa curiosité pour lui faire goûter de tout. Variez le petit déjeuner d’un matin sur l’autre : pains (aux différentes céréales), céréales variées voire crêpes ou viennoiseries (ces deux dernières de façon plus exceptionnelle afin de limiter les excès), fruits frais, compotes, jus pressés ou achetés tout prêts, avec ou sans pulpe, confiture, miel ou pâte à tartiner en fine couche (pas à la petite cuillère), lait froid ou chaud, yaourts,  fromage blanc ou fromage, fines tranches de jambon ou œufs brouillés… 
C’est le moment de tester ce qu’il préfère en lui laissant un large choix. A condition de respecter les « fondamentaux ».
N'oubliez pas que le petit déjeuner doit comporter au moins un produit laitier et un produit céréalier, complétés dans l’idéal par un fruit frais de préférence et une boisson chaude (qui peut être le produit laitier).


Montrons l’exemple : c'est le principe de l’« éducation silencieuse ». Parents, frères et sœurs… sont des modèles pour l’enfant qui se construit essentiellement à cet âge par mimétisme. Un petit déjeuner pris en famille peut inciter l’enfant à goûter de nouveaux aliments vers lesquels il ne se serait pas spontanément dirigé. Et si avons aussi du mal à petit déjeuner, ce changement nous fera aussi du bien.


Favorisons son autonomie : à 4-5 ans, sortir tout seul son bol et son paquet de céréales préféré va donner envie à l’enfant de s’asseoir à table. Et pour diversifier son alimentation, pensons à placer à sa portée une belle corbeille de fruits dans laquelle il pourra piocher à sa guise. A prévoir : des couverts adaptés et un siège à la bonne hauteur. A 6 ans, l’enfant est capable de verser tout seul le lait dans son bol et de le faire chauffer dans le micro-ondes à la bonne température.


Laissons-le manger à sa faim, pas à celle d’un autre ! Il n’est pas nécessaire de forcer un enfant à finir son bol de céréales, au risque de le braquer. En général, les enfants savent très bien réguler leur appétit eux-mêmes. Le repas ne doit pas devenir un enjeu de pouvoir, ni d’un côté ni de l’autre. L’important, c’est qu’il mange un peu de tout. Attention toutefois à le responsabiliser sur la quantité qu’il choisit, pour lui apprendre à ne pas gaspiller : « Ce que tu prends, tu le manges ».
Eteignons la télévision, au moins pendant le petit déjeuner. Le petit écran s’installe à table dans 40% des petits déjeuners des enfants. Or, devant la télé, on mange machinalement. Sans compter qu’on oublie d’échanger les uns avec les autres ! A envisager plutôt comme une récompense si l’enfant s’est préparé à temps, ou en roue de secours le week-end lorsqu’on a envie de dormir un peu plus…




A chaque problème, sa solution
« Il n’aime pas le lait »
Selon le médecin nutritionniste Brigitte Boucher, « pour les enfants, le bol de lait reste le meilleur moyen de consommer du calcium, essentiel pour une bonne croissance. » C’est aussi une source importante en protéines animales et en vitamines (notamment A et D). Mais si votre enfant n’aime pas le lait, froid ou chaud, nature ou aromatisé, compensez par un produit laitier : yaourt, fromage blanc à 20% de matières grasses ou fromage. Favorisez les plus riches en calcium et vitamine D en regardant les étiquettes.
« Il veut tout faire tout seul. C’est impossible le matin, on n’a pas le temps »
Selon le Dr Brigitte Boucher, « au même titre qu’un enfant va apprendre à s’habiller tout seul, il est important qu’il acquiert progressivement des gestes simples d’autonomie à table, comme mettre sa serviette, se servir (3 ans), débarrasser… ». Ce qui ne signifie pas le laisser faire tout et n’importe quoi : les parents doivent rester aux commandes dans la mesure du possible ! Notre challenge ? « Etre ferme sans être rigide, et souple sans être laxiste. ». Et, surtout, rester détendu le matin et ne pas être esclave de la montre. Le temps ne doit jamais manquer à table ! Si c’est le cas, mieux vaut se lever un quart d’heure plus tôt.
« A 3 ans, il veut encore prendre un biberon »
Votre enfant fait peut-être partie des enfants qui ont du mal à se réveiller… Le biberon, c’est tellement facile, et si délicieusement régressif… Ne le supprimez pas du jour au lendemain. Mais diminuez progressivement les doses. Il est important que votre enfant diversifie en grandissant son répertoire alimentaire. Et entre nous, le biberon, n’est-ce pas aussi assez pratique ?
« Il préfère jouer que manger »
Voilà un autre profil d’enfant : cette fois, actif dès le réveil ! Levez-le un peu plus tôt et laissez-lui le temps de jouer. Il prendra son petit déjeuner au dernier moment, quand il aura meilleur appétit !
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